Made In Past & TETRADIS, un partenariat en faveur du réemploi
Corporate
Posté le 10.07.2023
Il y a quelques semaines la société Made In Past est venue à notre rencontre dans le but de découvrir notre processus de reconditionnement de matériels électriques. Ravi de la démarche mise en place, Maxime CORNUT, co-gérant de Made In Past, a signé un partenariat avec TETRADIS. L’objectif est de travailler conjointement sur la thématique du réemploi pour passer d’un modèle linéaire à circulaire.
Maxime présente le réemploi comme une pratique en plein essor, qui fait écho dans bien des milieux notamment celui du bâtiment. Peu à peu, le réemploi intègre chacun de nos métiers pour répondre aux enjeux des années à venir. Découvrez l'ensemble de son témoignage.
• Made In Past consacre son activité au réemploi, pouvez-vous nous en dire plus sur votre philosophie ?
Maxime C. : Changement, innovation, itération.
Made In Past s’est fondé sur le constat que l’approche du Déchet dans le bâtiment devait évoluer. Le paradigme en place ne correspondait plus aux enjeux environnementaux actuels et aux attentes du marché. Pour autant, tout changement de pratique, quel qu’il soit, implique une perturbation des équilibres en place et une modification de la chaîne de valeur. Ces deux implications peuvent légitiment créer des freins à l’essor de la pratique du réemploi.
Chez Made In Past, notre philosophie est donc de proposer un nouveau modèle de l’économie du déchet qui prend en compte toutes les contraintes du modèle actuel. Pour se faire, nous orientons notre travail vers la mise en œuvre, sur le terrain, de solutions innovantes, que nous adaptons et faisons évoluer en fonction de nos retours d’expérience et des attentes de nos clients. Le but n’étant pas de déplacer la valeur existante mais d’en créer une nouvelle !
• Voyez-vous une évolution des habitudes de consommation ?
Maxime C. : Depuis 2018, année de la création de Made In Past, les pratiques ont bien évolué. Nous trouvons de plus en plus d’écho chez l’ensemble des acteurs du bâtiment : maîtrises d’ouvrages, architectes, maîtrise d’œuvre, entreprises travaux, tout le monde commence à intégrer le réemploi à son métier.
Cela est dû forcément à une réglementation qui évolue mais on remarque surtout que nos interlocuteurs sont de plus en plus convaincus, à titre personnel, de la logique circulaire qu’implique le réemploi.
• Quels sont les principaux challenges à relever pour développer le réemploi?
Maxime C. : Reconditionnement et massification
Comme expliqué plus haut, nous pensons qu’il ne peut pas y avoir de changement pratique si celle-ci est décorrélée de modèle actuel.
En l’occurrence, en ce qui concerne la fourniture de matériaux, les stocks disponibles doivent être suffisants pour satisfaire un marché en attente de gros volumes. Par ailleurs, il est impossible de remettre en vente des produits qui ne satisfont pas aux normes attendues. Sans rentrer dans le détail des obligations de garantie et d’assurance et dans cette optique, il est indispensable que tous les matériaux de réemploi mis en vente passent par une étape de reconditionnement. Le challenge est donc d’arriver à mettre sur le marché, à iso-norme du neuf, des volumes suffisants de matériaux.
• Pourquoi avoir créé un partenariat avec TETRADIS ?
Maxime C. : Avec Tetradis nous partageons une vision similaire, c’est ce qui nous a d’abord rapproché. Mais au-delà, TETRADIS possède un savoir-faire technique essentiel à la remise sur le marché de certains flux d’appareillages électriques, et à notre volonté de massification. Nous avons donc décidé de mener ensemble des expérimentations, en vue du reconditionnement de BAES. Et ça marche !
Cela nous permet donc de proposer des produits de réemploi dont on peut assurer les conditions de dépose et de stockage mais également le fonctionnement.
• Comment voyez-vous l’investissement de TETRADIS dans le réemploi, sachant qu’il ne s’agit pas de son métier historique ?
Maxime C. : Nous voyons dans cet investissement une grande clairvoyance évidemment, mais surtout la preuve d’une vision innovante et éco-responsable.
Cela traduit la volonté de Tetradis de voir évoluer son métier en mettant en œuvre l’expérience acquise au cours de ces 20 dernières années.
• Quelle est l’importance de ce type de partenariat pour Made In Past ?
Maxime C. : Outre le fait que Made In Past se félicite de ce partenariat, celui-ci permet de démontrer, de manière générale, qu’il est possible de construire des ponts entre les acteurs du réemploi et les fournisseurs industriels.
Jusqu’à présent nous étions dans un modèle linéaire : l’industriel fournissait un produit, mis en œuvre dans un bâtiment, et destiné à être jeté lors de la déconstruction.
Aujourd’hui, nous avons la capacité de présenter un modèle circulaire puisque le même produit déconstruit retrouve une place chez l’industriel qui permet sa remise sur le marché. C’est une preuve de concept.
Ces démarches circulaires vous intéressent, n’hésitez pas à nous contacter !
➡️ Retrouvez également notre gamme de baies de réemploi sur le site TETRADIS.
Maxime présente le réemploi comme une pratique en plein essor, qui fait écho dans bien des milieux notamment celui du bâtiment. Peu à peu, le réemploi intègre chacun de nos métiers pour répondre aux enjeux des années à venir. Découvrez l'ensemble de son témoignage.
• Made In Past consacre son activité au réemploi, pouvez-vous nous en dire plus sur votre philosophie ?
Maxime C. : Changement, innovation, itération.
Made In Past s’est fondé sur le constat que l’approche du Déchet dans le bâtiment devait évoluer. Le paradigme en place ne correspondait plus aux enjeux environnementaux actuels et aux attentes du marché. Pour autant, tout changement de pratique, quel qu’il soit, implique une perturbation des équilibres en place et une modification de la chaîne de valeur. Ces deux implications peuvent légitiment créer des freins à l’essor de la pratique du réemploi.
Chez Made In Past, notre philosophie est donc de proposer un nouveau modèle de l’économie du déchet qui prend en compte toutes les contraintes du modèle actuel. Pour se faire, nous orientons notre travail vers la mise en œuvre, sur le terrain, de solutions innovantes, que nous adaptons et faisons évoluer en fonction de nos retours d’expérience et des attentes de nos clients. Le but n’étant pas de déplacer la valeur existante mais d’en créer une nouvelle !
• Voyez-vous une évolution des habitudes de consommation ?
Maxime C. : Depuis 2018, année de la création de Made In Past, les pratiques ont bien évolué. Nous trouvons de plus en plus d’écho chez l’ensemble des acteurs du bâtiment : maîtrises d’ouvrages, architectes, maîtrise d’œuvre, entreprises travaux, tout le monde commence à intégrer le réemploi à son métier.
Cela est dû forcément à une réglementation qui évolue mais on remarque surtout que nos interlocuteurs sont de plus en plus convaincus, à titre personnel, de la logique circulaire qu’implique le réemploi.
• Quels sont les principaux challenges à relever pour développer le réemploi?
Maxime C. : Reconditionnement et massification
Comme expliqué plus haut, nous pensons qu’il ne peut pas y avoir de changement pratique si celle-ci est décorrélée de modèle actuel.
En l’occurrence, en ce qui concerne la fourniture de matériaux, les stocks disponibles doivent être suffisants pour satisfaire un marché en attente de gros volumes. Par ailleurs, il est impossible de remettre en vente des produits qui ne satisfont pas aux normes attendues. Sans rentrer dans le détail des obligations de garantie et d’assurance et dans cette optique, il est indispensable que tous les matériaux de réemploi mis en vente passent par une étape de reconditionnement. Le challenge est donc d’arriver à mettre sur le marché, à iso-norme du neuf, des volumes suffisants de matériaux.
• Pourquoi avoir créé un partenariat avec TETRADIS ?
Maxime C. : Avec Tetradis nous partageons une vision similaire, c’est ce qui nous a d’abord rapproché. Mais au-delà, TETRADIS possède un savoir-faire technique essentiel à la remise sur le marché de certains flux d’appareillages électriques, et à notre volonté de massification. Nous avons donc décidé de mener ensemble des expérimentations, en vue du reconditionnement de BAES. Et ça marche !
Cela nous permet donc de proposer des produits de réemploi dont on peut assurer les conditions de dépose et de stockage mais également le fonctionnement.
• Comment voyez-vous l’investissement de TETRADIS dans le réemploi, sachant qu’il ne s’agit pas de son métier historique ?
Maxime C. : Nous voyons dans cet investissement une grande clairvoyance évidemment, mais surtout la preuve d’une vision innovante et éco-responsable.
Cela traduit la volonté de Tetradis de voir évoluer son métier en mettant en œuvre l’expérience acquise au cours de ces 20 dernières années.
• Quelle est l’importance de ce type de partenariat pour Made In Past ?
Maxime C. : Outre le fait que Made In Past se félicite de ce partenariat, celui-ci permet de démontrer, de manière générale, qu’il est possible de construire des ponts entre les acteurs du réemploi et les fournisseurs industriels.
Jusqu’à présent nous étions dans un modèle linéaire : l’industriel fournissait un produit, mis en œuvre dans un bâtiment, et destiné à être jeté lors de la déconstruction.
Aujourd’hui, nous avons la capacité de présenter un modèle circulaire puisque le même produit déconstruit retrouve une place chez l’industriel qui permet sa remise sur le marché. C’est une preuve de concept.
Ces démarches circulaires vous intéressent, n’hésitez pas à nous contacter !
➡️ Retrouvez également notre gamme de baies de réemploi sur le site TETRADIS.